
Investir dans le logement étudiant est une démarche qui peut s’avérer très fructueuse. Non seulement cela répond à une forte demande sociale, mais c’est aussi un moyen d’optimiser sa fiscalité grâce à plusieurs dispositifs de défiscalisation. Nous allons vous présenter ces mesures et comment elles peuvent encourager l’investissement dans ce secteur.
Le dispositif Pinel
Le dispositif Pinel, du nom de l’ancienne ministre du Logement Sylvia Pinel, est sans doute le plus connu des mécanismes de défiscalisation immobilière. Il permet aux investisseurs d’obtenir une réduction d’impôt sur le revenu en contrepartie de l’achat d’un bien immobilier neuf destiné à la location.
Selon la durée d’engagement de location choisie (6, 9 ou 12 ans), cette réduction peut atteindre jusqu’à 21% du prix du bien, dans la limite de 300 000 euros et de 5 500 euros du mètre carré. Le logement doit respecter certaines conditions, notamment en termes de performance énergétique.
La loi Censi-Bouvard
La loi Censi-Bouvard, elle, vise spécifiquement les résidences pour étudiants. Ce dispositif permet également une réduction d’impôt sur le revenu, qui s’établit à 11% du prix du bien sur 9 ans. Ce mécanisme est cependant plafonné à 300 000 euros.
De plus, il offre une récupération de la TVA sur le prix d’achat si la résidence propose trois services parmi : l’accueil, le nettoyage des locaux, la fourniture du linge de maison et la restauration.
Le statut LMNP
Le statut de Loueur en meublé non professionnel (LMNP) constitue une autre option intéressante pour les investisseurs dans le logement étudiant. En effet, il permet de bénéficier de certains avantages fiscaux comme l’amortissement du bien qui peut représenter entre 50% et 70% de sa valeur.
Par ailleurs, cet avantage est cumulable avec les autres dispositifs tels que la loi Censi-Bouvard. Une aubaine pour ceux qui souhaitent optimiser leur investissement.
L’impact des ces dispositifs sur l’investissement étudiant
Ces dispositifs ont considérablement stimulé l’investissement dans le logement étudiant ces dernières années. Selon les chiffres publiés par le ministère du Logement en janvier dernier, près de 30% des investissements réalisés en zone A (zones géographiques où la demande en logements locatifs est très élevée) concernent désormais des biens destinés aux étudiants.
Ceci démontre clairement que les mesures incitatives mises en place par l’État sont efficaces et qu’elles contribuent activement à répondre aux besoins croissants des étudiants en matière de logement.
Pourquoi investir dans le logement étudiant ?
Au-delà des avantages fiscaux déjà cités, investir dans le logement étudiant présente plusieurs autres attraits. Tout d’abord, il y a une forte demande constante due à une population étudiante toujours croissante. De plus, les locations sont généralement stables avec peu de périodes vacantes grâce au flux continu d’étudiants cherchant un hébergement chaque année.
Enfin, l’investissement immobilier reste un placement sûr et rentable sur long terme comparé aux autres formes d’investissement.
Dans un contexte où les taux d’intérêt sont historiquement bas et où les perspectives économiques demeurent incertaines face à la crise sanitaire actuelle, il est plus que jamais essentiel pour les investisseurs privés de se tourner vers des secteurs porteurs tel que celui du logement étudiant.
Ainsi donc, grâce aux nombreux dispositifs fiscaux offerts par l’état français pour encourager l’investissement privé dans ce domaine crucial qu’est le logement étudiant, les opportunités sont nombreuses pour ceux qui souhaitent diversifier leur patrimoine tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.